BARQUE NOIRE
de
PAULINA VINDERMAN
Texte traduit de l'Espagnol
et présenté par
Jacques Ancet
Édition bilingue
« J’écris pour un présent en quête du vent ». De ce minuscule et mouvant observatoire, Paulina Vinderman regarde les lieux intimes et leurs choses simples, le temps de la mémoire avec les joies minuscules, la douleur et la solitude, le deuil et l’exil. Tout cela pris dans une alchimie où la voix qui parle ne cesse de faire résonner en nous une voix intime et lointaine.
Car c’est là que réside la force de ce poème , puisque c’est de nous qu’il s’agit, au fond. Nous qui sommes emportés par cette « barque noire » dont on devine trop bien les connotations funèbres que Paulina Vinderman se garde pourtant d’exploiter.
Ici, pas de pathos, de trémolos, d’angoisse ténébreuse. Même si c’est de l’usure du temps et de la mort qu’il s’agit, l’écriture nous invite à les regarder en face, avec une pudeur non dénuée d’humour, cette politesse du désespoir.
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ODE
AU
RECOMMENCEMENT
de
JACQUES ANCET
Ode au recommencement est le prolongement des deux grands poèmes publiés chez Lettres Vives, La brûlure et L’identité obscure, c’est le même mouvement, le même souffle qui vous traverse et vous emporte à la rencontre de ce que vous ignorez et qui ne cesse de recommencer.
Ce présent de la vie qui, d’un même élan, vous arrive et vous abandonne, comme les vagues de la mer que semblent mimer ces grandes laisses, ces grandes strophes où tout voudrait entrer, l’infime et l’immense, le proche et le lointain, la lumière et les ténèbres, l’ordinaire et l’extraordinaire, la douceur et la douleur, tout ce qui fait, le merveilleux, l’épouvantable, l’inépuisable réel.
Presse :
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/j-ancet-ode-au-recommencement/xavier-bordes
http://www.lacauselitteraire.fr/ode-au-recommencement-jacques-ancet
http://theatrenarration.com/Site/Ode_au_recommencement.html
Titres publiés aux Éditions LETTRES VIVES ( disponibles)
La chambre vide, 1995.
L'Imperceptible, 1997.
Vingt-quatre heures l'été, 2000.
Le jour n'en finit pas, 2001.
La brûlure, 2002.
La dernière phrase, 2004.
L’Identité obscure, 2009 (Prix Apollinaire 2009).
Puisqu’il est ce silence, 2010.
Chronique d'un égarement, 2011.
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CE QUE J'AI
PEUT-ÊTRE FAIT
de
YVES NAMUR
Ce choix de poèmes, effectué parmi les livres que l’auteur a publié ces vingt dernières années témoigne, s’il le fallait encore, de ce que cette poésie est résolument une poésie de la pensée où l’intuition, l’ignorance et le doute furent les moteurs de cette démarche singulière.
« Une sorte de traité du questionnement radical, a-t-on écrit, qui fait penser aux tentatives les plus poussées de Peter Handke dans le même sens, celui d’une volonté de table rase absolue » (Le Soir, 2001). On a également écrit d’Yves Namur « qu’il était par excellence le poète de la quête obstinée du Grand-Œuvre mallarméen » (Poésie1/Vagabondages, Paris, 2001). Quant à Alain Bosquet, il dira dès 1994 que Yves Namur « avec beaucoup d’économie et de maîtrise, se place dans la lignée spiritualiste de René Daumal et Edmond Jabès (Le Figaro Littéraire) »
Ce livre se voudrait à la fois le témoin d’une poésie de la pensée et d’une pensée de la poésie.
DU MÊME AUTEUR AUX ÉDITONS LETTRES VIVES :
Le livre des sept portes,1994.
Le livre des apparences, 2001.
Les ennuagements du cœur, 2004.
Dieu ou quelque chose comme ça, 2007.
La Tristesse du figuier, 2012.
(Prix Apollinaire 2012)